mercredi 25 novembre 2009

Les 20 ans de Hardwax


Le magasin de disque le plus important de la planète (techno), l'oeuvre-unité-de-production-distribution-label-studio, fête ses 20 ans. Comment une musique sans lendemain pouvait-elle tenir la distance ? Hardwax fêtera-t-il ses cent ans ? L'impression quand on y va de nos jours est celle d'être un peu figé dans les années 90, conservées dans un formol actif à effusion lente.
La même musique (arrivée notable de reggae roots et de Dubstep mis à part) et les mêmes énormes murs d'enceintes derrière les bacs à disques. On ne peut pas demander à Hardwax de tenir sa ligne aussi purement ET d'être toujours à la pointe de l'avant-garde. Bien au contraire, leur attitude démontre leur amour pour une musique qu'ils ont embrassé pour la vie, pas pour un temps béni avant de passer à autre chose et de la lâcher comme on change de style de chaussures. Une chose est sure pour ceux de ma génération, l'impression que sous la poussière relative du son berlinois, qui ne fait que s'étendre sans jamais plus se renouveler semble-t-il, gagne le lustre de l'histoire qu'on a vu se faire sous nos yeux. Un archipel d'histoires plutôt que l'Histoire. C'est tout le fond de la question. On en lâcherai une larme pour un peu. Mais le sentimentalisme n'est pas trop le genre du DJ berlinois (même si la dialectique mélancolie-extase est une des composantes les plus profondes de ce qui fait à mon avis le bonheur techno mais je m'égare).

Sidérant line-up + préventes ici :
http://hardwax.com/XX/

PS : Robert Henke chez hardwax via monolake.de

lundi 16 novembre 2009

Symphonie minimale d'une grande ville

« Berlin - Sinfonie der Großstadt » le film de Walter Ruttman de 1927 (prenez vos missels à la p 58 et suivantes, ou mieux, dés la page 53) s'offre une nouvelle vie de plus. Le 19 novembre, le Club WMF fête à sa manière la chute du mur en invitant 3 musiciens technos berlinois majeurs Ricardo Villalobos, Moritz von Oswald et Max Loderbauer (Sun Electric). Berlin se voit plus belle et n'en aime que plus son vieux miroir défraîchi. Déjà dans Ruttmann tout une "nouvelle" objectivité, un amour des structures et des mouvements de la ville qui fait un écho fantastique avec la "superstructure" de la techno berlinoise (vos missels à la page 319)... Fantastique film on ne le répétera jamais assez. Edmund Meisel sera-t-il invité à la fête par quelques samples bien sentis ?

PS : j'ai embedded une version muette faute de mieux...

vendredi 13 novembre 2009

Secret Rythms


La commémorationite fut plus aigüe en France qu'en Allemagne, j'en ai peur. On nous a par exemple bombardé d'articles sur le Berghain (Ouest-France, Le Figaro n'en jetez plus) jusqu'à faire dire à certains que la scène techno berlinoise serait überdokumentiert (je ne traduis pas). Un peu off-topic alors, disons plus important de manière allemande que berlinoise, mais histoire nous démarquer un peu, nous annonçons le retour de Jackie Liebezeit des légendaires et merveilleux Can (mais aussi pour nos amis lecteurs attentifs, du Global Unity Orchestra vers 1966) avec Burnt Friedmann, grosse figure allemande des années 90 (qui n'est pas plus que ça ma tasse de thé dois-je admettre, mais le bougre est tout de même responsable de Some More Crime magnifique projet situationiste-techno-indus), sous le nom de Secret Rythms. Ils seront en concert au Festsaal Kreuzberg le 17 décembre.

vendredi 6 novembre 2009

L'éditeur sur TSF et radio Nova à propos de Berlin Sampler le 9 novembre


En ce jour anniversaire de vous-savez-quoi, l'éditeur Ollendorff répondra entre autres intéressantes questions de journalistes qui ont lu l'ouvrage pour de vrai, à :"Quel est le son de la chute du mur ?". Sa réponse est celle du livre, et ça n'est PAS ROSTROPOVITCH !

Je publierai les horaires de diffusion dés qu'on me les donne.